Bilan bien vieillir

 

Programme Public Pilote Tempoforme

Le programme tempoforme est une initiative de prévention santé développée par le CHU de Lille et dirigée par le Pr Éric Boulanger. Il vise à sensibiliser le public, notamment les personnes âgées de 55 à 70 ans, à l'importance de repérer et de gérer les (pré)fragilités liées au vieillissement.

Objectifs du Programme

  • Prévention des maladies : Le programme cherche à prévenir les pathologies liées au vieillissement avant l'âge de 60 ans.
  • Sensibilisation : Il s'agit de sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et les acteurs sociaux à l'importance de l'évaluation de la santé tout au long de la vie.
  • Autonomie : L'objectif est de permettre aux individus de rester robustes et autonomes le plus longtemps possible.

Outils Proposés

Le programme tempoforme comprend plusieurs outils pour aider à la prévention :

  • Application numérique : Permet d'évaluer soi-même ou un proche pour détecter les (pré)fragilités.
  • Site internet : Offre une autoévaluation et un accès à des ressources d'orientation.
  • Formation diplômante : Destinée aux professionnels de santé pour les former à repérer la fragilité.
  • Réseau d'ambassadeurs : Des professionnels qui relaient les campagnes de sensibilisation.
  • Espace "bien vieillir" : Un lieu physique au CHU de Lille pour des consultations et bilans de santé.

Impact et Ambitions

Le programme tempoforme répond à des enjeux démographiques et sociétaux, en particulier dans la région des Hauts-de-France, où la population âgée est en augmentation. L'ambition est d'étendre ce programme à d'autres villes de la région dans les deux prochaines années.

En résumé, le programme tempoforme est un projet ambitieux et inédit en France, visant à améliorer la qualité de vie des personnes âgées par une approche proactive de la santé et du vieillissement.


https://tempoforme.fr/


https://tempoforme.fr/page/bilanBienVieillir


https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2025/02/16/dans-les-nouveaux-centres-de-sante-epigenetiques-le-reve-de-longevite-d-une-riche-clientele_6548916_4497916.html


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Temple du genre, le centre Zoï, à Paris, propose depuis un an « des check-up à 360° » pour « identifier les pathologies déjà déclarées, mais aussi les signaux faibles avant leur apparition, grâce à 35 bilans différents, soit l’analyse de près de 2 000 biomarqueurs », s’enthousiasme Ismaël Emelien, cofondateur du parti En marche, et ancien conseiller d’Emmanuel Macron. Avec son associé, l’entrepreneur Paul Dupuy, même tranche d’âge, même cheveux mi-longs et même esprit start-up, le trentenaire veux offrir, avec Zoï, « la première expérience de santé désirable axée sur la prévention, en mobilisant les dernières avancées de la médecine, de la data science et des sciences comportementales ».

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Dans des locaux, au design épuré et zen, le client est reçu comme dans un palace. Installé dans « une suite » à l’allure d’alcôve futuriste, il n’aura pas besoin de se déplacer, tout le personnel médical et les équipements dernier cri viendront à lui. Aucune attente, aucun stress, et à la fin des quatre heures d’examen effectuées à jeun, la récompense viendra sous la forme d’une collation concoctée par le chef Alain Ducasse et du passage par un spa japonisant.

Selon les dirigeants, 1 000 bilans (3 600 euros chacun, entièrement à la charge du client) auraient déjà été effectués en 2024 (les deux tiers des check-up seraient financés par les entreprises qui y envoient leurs manageurs, le reste à l’initiative de particuliers aisés), et la durée d’attente pour obtenir un rendez-vous est d’un bon mois. Après quatre semaines, une restitution des résultats est donnée par un médecin au client, ainsi que des recommandations disponibles par le biais d’une application.

« Ce scan de mon organisme a agi comme un déclencheur »

A 34 ans, Jérémy Bendayan, entrepreneur dans le marketing numérique, est beaucoup plus jeune que la moyenne des clients de Zoï, plutôt quinquagénaires. Des douleurs articulaires, une certaine fatigue et de l’embonpoint l’ont poussé à tenter l’expérience. « Je savais que ce type de bilan existait aux Etats-Unis. Par curiosité et sur les conseils d’un ami qui travaille chez Zoï, j’ai voulu essayer, et j’ai même invité mon père, cardiologue, à se faire tester avec moi. » Cette démarche, qu’il « ne conseille pas à un hypocondriaque », dit-il en plaisantant, lui a révélé la présence d’un virus, des carences en iode et en zinc, une allergie à l’ail et a confirmé des problèmes hépatiques.

« Ce scan de mon organisme a agi comme un déclencheur, raconte ce jeune père de trois enfants. J’ai commencé à maigrir un peu en faisant plus attention, puis j’ai décidé de suivre un vrai régime. » Résultat : 14 kilos en moins en quelques mois et un bien meilleur état général. A l’entendre, l’investissement vaut le coup. « Jamais je n’aurais pu avoir autant de data avec la palette des examens classiques. Cela permet d’avoir une photographie fine de l’état de mon organisme, dans une optique de prévention », explique-t-il. Cet appétit pour les données peut vite devenir addictif. « Quand on y prend goût, on a envie de retourner faire de nouveaux bilans pour constater les évolutions. Il y a aussi un peu de pression pour ne pas relâcher les efforts. »

Tout cet arsenal de « tech » et de « luxe » laisse perplexe Eric Boulanger, professeur de médecine et biologie du vieillissement au CHU de Lille : « On est clairement, avec ce type d’offres, dans une médecine préventive de troisième vitesse. La surenchère d’analyses et d’examens n’apporte rien de plus. Un panel réduit de marqueurs suffit bien souvent à détecter la plupart des problèmes. On sait aussi que le tabac, l’alcool, l’obésité, le manque d’exercice restent les principaux facteurs du mal vieillir. » Il a monté un programme public pilote, Tempoforme, totalement gratuit pour les bénéficiaires à partir de 45 ans, financé notamment par la région des Hauts-de-France.

« Nous ne recherchons pas de pathologies avec ce programme, même si on peut en détecter, mais avant tout des faiblesses et des fragilités réversibles, susceptibles de vous envoyer vers la dépendance vieillesse dans cinq, dix, quinze ou vingt ans, explique ce spécialiste du vieillissement. Notre approche est centrée sur la forme et la prévention, en sortant en partie de la médecine curative traditionnelle pour aller vers plus de bien-être avec en complément des ateliers sommeil, nutrition ou autre. C’est modeste mais efficace. » Quelque 800 personnes ont déjà suivi ce parcours de longévité. Et à aucun moment on ne leur a parlé d’épigénétique.

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