Paris sans alcool

 un petit guide, intitulé « Paris sans alcool », vient de paraître (Édition l’Indispensable, 160 p., 12,90 euros). Avec une suggestion d’une centaine de lieux où s’approvisionner.

Les 100 meilleures adresses sans alcool à Paris
Paris sans alcool est un guide inédit recensant toutes les adresses proposant des boissons originales sans alcool. On y trouve des bars dont la carte présente des vins ou cocktails sans alcool, des restaurants qui accompagnent le client dans leurs accords mets et boissons, des caves ayant une offre sans alcool, mais aussi des ateliers pour s'initier à la fabrication de boissons comme le kombucha.


https://www.parislibrairies.fr/listeliv.php?base=paper&form_recherche_avancee=ok&editeur=L%27indispensable


https://www.leparisien.fr/paris-75/dry-january-avec-ces-bonnes-adresses-parisiennes-vous-allez-aimer-les-boissons-sans-alcool-04-01-2025-G3FM3VXIXFDAHBXZGSK5JHDNM4.php?at_medium=email&at_emailtype=acquisition&at_campaign=Newsletter&at_creation=75-Paris

C’est une bonne résolution parfois difficile à tenir face à la tentation. Respecter le Dry January, et donc ne pas boire une goutte d’alcool durant le premier mois de l’année, n’a toutefois jamais été aussi facile à Paris. Bars, restaurants, magasins… Les adresses sont désormais nombreuses dans la capitale pour dénicher des alternatives afin de se faire plaisir malgré tout. Entre apéritifs sans alcool, boissons fermentées et autres vins « désalcoolisés ». D’ailleurs, un petit guide, intitulé « Paris sans alcool », vient de paraître (Édition l’Indispensable, 160 p., 12,90 euros). Avec une suggestion d’une centaine de lieux où s’approvisionner. 

« Depuis le Covid, l’univers du sans-alcool est en pleine effervescence et évolue très vite, en qualité et en complexité. De nouvelles adresses se lancent chaque jour », observe l’un des trois coauteurs, Augustin Laborde, à la tête du Paon qui boit, première cave 100 % sans alcool, créée en avril 2022 à deux pas du parc des Buttes Chaumont. Il y propose 550 références au total, contre 250 à l’ouverture. Les cavistes spécialisés creusentle sillon « Après les fêtes, j’ai besoin de me reprendre en main. Ce caviste est une bénédiction car on trouve des alternatives savoureuses qui permettent de continuer à avoir une vie sociale », confie Adèle, 37 ans, réalisatrice de documentaires. Tout au long du mois de janvier, des producteurs viennent y des producteurs viennent y faire déguster gratuitement leurs nouveautés. 

Ce jeudi s’y trouvait le fondateur d‘Eplem, une marque parisienne qui régale avec sa petite sélection de boissons fermentées, des kéfirs, faiblement sucrés, à l’estragon, au CBD ou au café (entre 3,79 et 4,80 euros), et des shots de kombucha curcuma gingembre, bitter absinthe, fruits rouges piment (2,80 euros). 
« Une douzaine de marques sont nées à Paris », précise Augustin Laborde, en citant Douze, une jeune entreprise qui propose une délicieuse boisson à l’abricot et au zaatar, ou Archipel, spécialisée dans le kombucha à base de feuilles de fruitiers et non de thé. À lire aussi Rapides et durables, quels eets attendre vraiment du Dry January ? Réagir Enregistrer Écouter l’article 00:00/00:00 Des pépites sont aussi à découvrir chez Déja bu ?, autre boutique sans alcool, ouverte en 2023 dans le quartier animé de Popincourt (XIe). Sur place, une centaine de références de spiritueux, pétillants, vins et softs artisanaux ainsi qu’un espace bar.

 Non loin, rue de la Folie-Méricourt, l’épicerie Fermentation générale vend, à côté de son pain au bon goût d’autrefois et de ses légumes lactofermentés, une sélection de kombuchas, de kéfirs, de ginger beers, ainsi que de l’amazaké, une boisson à base de riz fermenté dont raffolent les Japonais. 

filez à la Grande Épicerie du Bon Marché (appartenant à LVMH, également propriétaire du Parisien), le grand magasin le mieux achalandé en sans alcool de Paris, avec près d’une centaine de références en 2024 contre une vingtaine en 2020. « C’est 18 % de notre secteur brasserie, avec une croissance annuelle à deux chiffres. Il y a de la demande toute l’année. Les vins pétillants, blancs ou rosés, sont les plus vendus. Ce ne sont pas de simples substituts ou de pâles copies mais des boissons aux arômes raffinés », assure Marine Ménager, l’une des acheteuses de la maison. En janvier, même si le froid incite à cocooner, 

ils sont aussi nombreux à se retrouver dans les bars tout en voulant respecter le Dry January. Le guide recense pour eux une cinquantaine d’adresses. Combat, à Belleville (XIe), a été l’un des premiers de la capitale à proposer des cocktails sans alcool, dès 2017. Margot Lecarpentier, sa fondatrice, devenue une des mixologues les plus en vue de Paris, signe désormais les cartes de cocktails des établissements d’Alain Ducasse, notamment le très chic bar Midi-Minuit de la maison Baccarat (XVIe). 

Parmi les autres adresses récentes, Public House, rue Daunou (IIe), à deux pas de l’Opéra, conjugue les codes de la brasserie parisienne et du pub anglais. Avec une belle carte de cocktails sans alcool et de créations sophistiquées à base de thé. 

Même Drinks & co, concept-store dédié à l’univers des vins et des spiritueux du groupe Pernod Ricard, rue Saint-Lazare (VIIIe), crée des cocktails en deux versions, avec ou sans alcool… au même prix. Pour un dépaysement total, il faut faire le détour par l’adresse « la plus atypique », selon le guide :



guide : Red Poppy, un bar de la rue de Tolbiac (XIIIe). On y sirote dans un décor de fumerie d’opium des années 1930 des cocktails aux ingrédients puisés dans l’herboristerie chinoise, accompagnés de délicieux raviolis maison.

 Les étoilés s’adaptent aussi Face à cette demande sans cesse croissante, une trentaine de restaurants se sont aussi lancés sur le créneau, à l’image de Corso, une belle brasserie aux influences italiennes de l’avenue Trudaine (IXe). Ce jeudi soir, trois jeunes touristes s’offrent une pause apéro en terrasse. « Je n’aime pas le goût de l’alcool. Avant, on me traitait de rabatjoie, aujourd’hui le regard de mes amis a changé », confie Emmanuelle en sirotant un cocktail coco, ananas, passion. « Face à la demande, j’ai décidé de me lancer au printemps dernier avec 8 mocktails peu sucrés composés de spiritueux sans alcool, comme ce cappuccino martini ou ce London 007, un moscow mule revisité, à 10,50 euros. Un pétillant sans alcool intégrera bientôt la carte », explique Arthur Lemaire, le patron. À lire aussi Pourquoi lemois sans alcool est devenu un vrai business Les étoilés et leurs sommeliers se sont aussi adaptés. À l’Oiseau Blanc, le restaurant deux étoiles du Péninsula, près des Champs-Élysées (XVIe), Florent Martin présente toute l’année depuis 2021 une quinzaine de références sans alcool. « Je les sers en bouteille et dans des verres à pied, avec le même cérémonial de dégustation que le vin. Pas de différence. Personne n’est mal à l’aise. » Aux vins désalcoolisés, lui préfère les kombuchas, dont 1 600 verres ont été vendus depuis janvier 2024, kéfirs et infusions de thé. « De toute façon, observe-t-il, les clients boivent de moins en moins d’alcool à midi. » 


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