Toute culture possède sa fête des morts, Expo en Bretagne, Daoulas Finistère puis Rennes

 Et toute culture possède sa « fête des morts » : si le nom et la signification varient d’un lieu à l’autre, elle se déroule vers la fin octobre ou le début du mois de novembre quasiment dans le monde entier.


Dans presque toutes les sociétés, la « fête des morts », dont le nom et la signification varient d’un lieu à l’autre, invite à un recueillement individuel dans un cadre collectif. 



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Les trois temps de la mort

« Malgré les différences, toute société humaine respecte, plus ou moins, trois étapes dans son processus de réaction à la mort de quelqu’un », e

xplique Edith Joseph, l’une des commissaires de l’exposition.


 D’abord, le « maintien de l’attachement au défunt », qui se traduit en pratique par les rituels funéraires et les différents moyens employés pour parvenir à faire son deuil.


Ensuite, la « séparation » effective, où interviennent les éventuelles croyances en l’au-delà.


 Et, enfin, la transformation de la relation, son « remaniement », c’est-à-dire la manière dont nous, vivants, entretenons le souvenir des morts dans le temps et restons en lien avec eux.

« L’archéologue Eric Crubézy parle, lui, de “voir”, “cacher” et “sacraliser” [Aux Origines des rites funéraires, Odile Jacob, 2019]. 


Cette répartition nous a permis de constituer trois grands ensembles pour l’exposition, au sein desquels nous montrons la diversité des systèmes de croyance et des façons de ritualiser la mort », poursuit Edith Joseph.


L’exposition « Mourir, quelle histoire ! » se tient jusqu’au 3 décembre à l’abbaye de Daoulas (Finistère). Plein tarif : 9 €. Elle sera ensuite présentée au musée de Bretagne aux Champs-Libres, à Rennes (Ille-et-Vilaine), du 16 mars au 21 septembre 2024.

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